Ébauche de scénario - Outline of a screenplay
Parc Offsite, Eli Kerr
May 14 - July 9, 2022

https://elikerrhq.com/








Foley 1 & Foley 2. Simon S. Belleau, 2022.
Russian Plywood.
121.92 x 99.06 x 5.08 cm





San Paolo, Ed. Einaudi 1977. Simon S. Belleau. 2022.
Acrylic on canvas 
20 x 13 inches. 50.8 x 33.02 cm







Lights (offstage) / Lumières (hors scène). Simon S. Belleau. 2022.
Custom made aluminum frame, museum glass, pigment print on anodized aluminum
19 x 14 inches. 48.26 x 10.16 x 3.81 cm.



Stairs (offstage) / Escalier (hors scène). Simon S. Belleau. 2022.
Custom made aluminum frame, museum glass, pigment print on anodized aluminum
19 x 14 inches. 48.26 x 10.16 x 3.81 cm.









Garamond. Simon S. Belleau. 2021. Mixed media on canvas. 20 x 25 cm.





The reader / Le lecteur (image still). Simon S. Belleau. 2022.
Single-channel 4K video, black and white, sound.
10 minutes, 50 seconds.




Notes on the exhibition :

Everything in this room is reproducible.

All of the artworks presented can exist as editions and artist’s proofs.

The steps you are sitting on were originally built for the theatrical play on the celebrated Symbolist poet Émile Nelligan, which was presented at the Théâtre du Nouveau Monde in January and February of 2020.

Visitors from previous shows here have noted that the stairs to the mezzanine-gallery posture artworks as if they are presented on a stage.

Stairs appear again in one of the two photographs in the show. These photographs were taken by the artist who has worked extensively on film sets as a scenic painter.

The frames of these works recall a few devices from film production. Their side slots suggest that images and transparencies can be interchanged. In this way the frame is similar to stage lights and changeable gels while the bulky face of the frame evokes the lamp’s adjustable flaps that direct the light.

Scenic painters work for the camera. They make environments, backgrounds and textures convincing and seamless.

A stretched canvas painted in 15% grey becomes a surface for video projection. It covers the gallery windows, blocking vantage points from the street to the inside while revealing ordinary stretcher bars as its apparatus. From the inside, the view outwards onto the daily activity of the street is cropped by the video screen, which nearly creates a fourth wall in the exhibition space.

As viewers entering the room and mount the stairs, they might find an already seated audience looking back at them.

Simon Belleau has combined his artistic training in photography with his technical knowledge from working on film sets towards his artistic practice where he looks at the tropes from theatre and cinematography.

The mechanisms that define theatre and politics are often catalysts in his work, with a particular interest in the negotiations that occur between the visible realm of spectacle and what is hidden behind the scenes. Historical events, texts and places often function as starting points from which the projects further explore the philosophical implications of narration, translation, montage and time.

Over the past three years Belleau has been annotating the screenplay of St Paul, Pier Paolo Pasolini’s final film which was left unrealized due to his murder in 1975 which remains unsolved. This practice of envisioning how the film could be realized continues to produce a multitude of scenarios, objects and possibilities.

In his video work The Reader, Belleau has casted his father as the sole actor who is reading a screenplay written by Belleau. It outlines a production meeting where The Director of Photography, the Producer, the Set Designer and the Director of the film discuss how they will shoot the scene where Paul arrives to prison.

Notes sur l'exposition :

Tout ce qui se trouve dans cette salle est reproductible.

Toutes les œuvres présentées peuvent exister sous forme d'éditions et d'épreuves d'artiste.

Les marches sur lesquelles vous êtes assis ont été construites pour une pièce de théâtre portant sur le célèbre poète symboliste Émile Nelligan, qui a été présentée au Théâtre du Nouveau Monde en janvier et février 2020.

Les visiteurs des expositions précédentes ont remarqué que les escaliers de la galerie-mezzanine présentent les œuvres comme si elles étaient sur une scène.

L’escalier apparaît à nouveau dans l'une des deux photographies de l'exposition.

Ces photographies ont été prises par l'artiste lors de son travail de peintre scénique sur des plateaux de tournage.

Les cadres de ces œuvres rappellent certains dispositifs cinématographiques. Leurs fentes latérales suggèrent que les images et les acétates peuvent être interchangées. Le cadre s'apparente à la lumière de scène et ses gels variables, tandis que sa surface volumineuse évoque les volets réglables de la lampe qui orientent la lumière.

Les peintres scéniques travaillent pour la caméra. Ils rendent les environnements, les arrière-plans et les textures convaincants et homogènes.

Une toile peinte en gris 15% devient une surface de projection vidéo. Elle recouvre les fenêtres de la galerie, bloquant la vue de la rue vers l'intérieur tout en révélant son dispositif de châssis. De l'intérieur, la vue sur l'activité quotidienne de la rue est recadrée par l'écran vidéo qui vient presque créer un quatrième mur dans l'espace d'exposition.

En montant les escaliers, les spectateurs qui entrent dans la salle pourraient apercevoir des spectateurs déjà assis et qui les regardent en retour.

Simon Belleau a jumelé sa formation artistique en photographie avec les connaissances techniques acquises lors de son travail sur des plateaux de tournage. Dans sa pratique artistique, il examine les tropes du théâtre et de la cinématographie.

Les mécanismes qui définissent le théâtre et la politique sont souvent des catalyseurs dans son travail, où il porte un intérêt particulier aux négociations qui se produisent entre le domaine visible du spectacle et ce qui est caché dans les coulisses. Des événements, des textes et des lieux historiques servent de points de départ à partir desquels ses projets explorent les implications philosophiques de la narration, de la traduction, du montage et du temps.

Au cours des trois dernières années, Belleau a annoté le scénario du dernier film du réalisateur Pier Paolo Pasolini, intitulé Saint Paul. Le film n’a jamais été réalisé en raison de l’assassinat de Pasolini en 1975 qui n'a toujours pas été élucidé. Cette pratique d’envisager comment le film pourrait être réalisé continue de produire une multitude de scénarios, d'objets et de possibilités.

L’œuvre vidéo Le lecteur met en scène le père de Belleau lisant un scénario écrit par l’artiste. Ce scénario décrit une réunion de production où le directeur de la photographie, le producteur, le décorateur et le réalisateur du film discutent de la façon dont ils vont tourner la scène où Paul arrive en prison.

-parc offsite